Appuis élastomères:
La base du succès

Entiendo, ¿hay algo específico sobre los apoyos elastoméricos de Casesa que te gustaría saber? Pouvez-vous nous expliquer, David, ce que sont les appuis élastomériques pour quelqu’un qui ne comprend pas ce que c’est, un néophyte en la matière.

Eh bien, je vais essayer de l’expliquer d’une manière simple pour que vous puissiez comprendre. Les appuis élastomériques sont des pièces en caoutchouc conçues pour absorber les vibrations et les dilatations des structures, qu’elles soient métalliques, en béton ou de tout autre matériau supportant un poids. Disons que leur rôle est de protéger les joints entre différentes structures de matériaux différents, par exemple un support pour un groupe de climatisation dans un grand centre commercial, un pont, un bâtiment, tout ce qui sert à absorber les vibrations et les mouvements. Dans les ponts, on installe également des joints de dilatation.

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Les principales applications, dans notre cas, sont principalement pour des structures de grande envergure, telles que les ponts autoroutiers, les structures métalliques de grande portée, et également, un usage très important est pour les préfabriqués de bâtiments, les structures en béton qui sont beaucoup utilisées maintenant, essentiellement cela.

Les supports élastomères, comme l’indique le mot, utilisent principalement du caoutchouc et de l’acier.

Le fonctionnement du support est ce qui fait, en étant une matière élastique, ce qu’il fait c’est qu’il absorbe le mouvement et ce qu’ils font c’est, en jouant avec la structure des aciers et du caoutchouc, absorber le mouvement, eh bien cela, avec la capacité élastique que donne le caoutchouc dans toutes les directions. C’est-à-dire, selon la conception du support, il absorbe des mouvements plus grands ou plus petits et dans une direction ou une autre. Les supports, selon les forces et leur direction, doivent être conçus d’une manière ou d’une autre. Ils sont également conçus de manière spéciale et spécifique pour les tremblements de terre, appelés antisismiques, qui ont plus de couches d’acier et plus de couches de caoutchouc. C’est-à-dire, chaque application a un design spécifique pour le mouvement qu’elle doit absorber.

Les avantages les plus importants sont, premièrement, l’absorption des dilatations des matériaux. C’est-à-dire, par exemple, dans un pont, le joint de dilatation pour ponts et les supports, ce qu’ils font, c’est absorber les dilatations du béton. C’est-à-dire, en été ils s’agrandissent et en hiver ils se rétrécissent. Ensuite, un autre facteur important est qu’ils réduisent le bruit. C’est-à-dire, ils absorbent les vibrations et ainsi le bruit n’est pas transmis à d’autres structures. C’est essentiellement la fonction qu’ils remplissent. Et ensuite, évidemment, ils absorbent les forces d’un séisme. C’est-à-dire, ils absorbent et se déplacent pour que les structures ne subissent aucun dommage.

Effectivement. Si vous mettez des supports antisismiques dans un bâtiment, vous réduisez la force du séisme. Peut-être qu’un séisme de magnitude sept, huit, vous le réduisez à un degré un ou deux, pour que les structures ne subissent pas de dommages. C’est à cela que servent les supports. Logiquement, si tous les bâtiments avaient été équipés de supports antisismiques, alors bien sûr, c’est obligatoire. C’est-à-dire que dans une zone où il y a des plaques et des mouvements tectoniques, il est essentiel d’utiliser ce type de matériaux pour éviter que la structure ne se rompe.

Est-ce que les constructions sont réalisées, ou bien est-ce qu’ici ce n’est pas nécessaire car nous ne sommes pas dans une zone à risque sismique ?

En Espagne, il y a une réglementation et c’est obligatoire dans les zones à risque sismique. Oui, c’est obligatoire. Vous ne pouvez pas construire ici, par exemple, dans la région de Lorca, sans installer vos systèmes de support antisismiques pour éviter la propagation des ondes. Ensuite, dans d’autres zones, ce n’est pas obligatoire, mais toutes les structures qui sont construites, c’est-à-dire tous les nouveaux grands centres commerciaux, entrepôts de Mercadona, d’Amazon et tous ces types d’entrepôts géants qui sont construits rapidement, ont tous du caoutchouc entre les supports. C’est-à-dire, oui, les ponts, bien sûr, depuis de nombreuses années. Ici, la réglementation est assez respectée et des supports sont installés dans presque tous les endroits où ils sont nécessaires.

Avez-vous une idée de comment ils le font ? Ensuite, lorsque vous achetez ce support élastomérique et que vous le transportez jusqu’à la structure X, comment l’installez-vous ensuite ?

Eh bien, cela dépend du type de support. Les supports pour les ponts ont généralement une plateforme qui est fabriquée sur mesure, selon ce que dit l’architecte technique, l’ingénieur, et sur cette plateforme, le support est placé. Ou bien, s’il s’agit d’un support avec une structure métallique, ils ont généralement des goujons ou sont soudés sur les ponts, et ensuite ceux qui ne sont pas aussi critiques, comme ceux des ponts, ont généralement la pièce en caoutchouc placée sur l’endroit où la poutre doit être supportée, ou ils ont des trous et la poutre passe à travers le centre du support pour éviter tout mouvement, ou ils sont collés. La pose de 90 % des supports est simple, il suffit de mettre un adhésif pour éviter tout glissement, de le souder ou de le poser simplement dessus et avec le poids, c’est suffisant. C’est-à-dire, la pose du support élastomérique n’est pas très complexe.

Consultez également nos joints de dilatation pour ponts.

D’après ce que vous me dites, vous communiquez directement avec les ingénieurs ou les architectes, et ils vous demandent des produits sur mesure. Si c’est pour ce pont, je veux cela et cela, avec deux couches de caoutchouc, une couche de métal, peu importe, et vous fabriquez sur mesure ce qu’ils demandent, vous n’avez pas de problème avec ça.

Effectivement. Nous travaillons directement ou avec des cabinets d’ingénierie qui se spécialisent dans la conception de ponts complets, donc ils vous donnent déjà la conception du support qu’ils veulent et nous le fabriquons selon le design qu’ils nous fournissent. Parfois, nous aidons avec notre département d’ingénierie externe à définir le support dont le client a besoin et qui ne sait pas comment le définir. C’est-à-dire, nous fournissons également ce support.

Dans tout cela dont nous parlons, des constructions, des ponts ou des bâtiments…, vous devez avoir quelques clients dédiés à cela et ils seraient des clients importants. Parce que généralement, ce ne sont pas de petites entreprises.

Et bien oui, bien sûr, de plus en plus au fil des années. Nous sommes une entreprise, nous avons de nombreuses années d’expérience. Nous travaillons pour de grandes entreprises de construction espagnoles. Moins Ferrovial, qui est parti, elle n’est plus espagnole maintenant. Ferrovial, ACS, Dragados, Constructora San José, FCC, ACI, un grand nombre d’entre elles, il y a aussi d’importants départements de construction d’ingénieurs, par exemple, Mecanogumba, Mekano4, Trelleborg, de grandes entreprises qui se consacrent à la construction.

Je ne suis pas un expert du département technique. Je vais essayer de vous donner une explication simple de chacun. Nous en avons deux types. En principe, il y a les supports non armés qui ne comportent pas d’âme métallique, c’est pourquoi ils sont sans armature, et qui sont utilisés pour de petits mouvements. Ensuite, il y a les supports armés, qui sont des supports renforcés avec du métal. Le support est défini d’un type ou d’un autre en fonction des éléments auxiliaires en acier qu’il comporte.

Le type B est un support qui est un sandwich d’acier et de caoutchouc et où l’acier est à l’intérieur du support et n’est pas visible. Mais tout autour, c’est du caoutchouc, que ce soit un rectangle, un carré, et vous ne voyez que le caoutchouc, mais à l’intérieur, il y a des feuilles de caoutchouc et d’acier.

Ensuite, il y a le type C, qui est similaire, mais qui comporte des couches d’acier soit au-dessus, soit en dessous, servant de support pour la soudure ou pour être fixées avec des boulons dans les poutres.

Ensuite, il y a le type cinq, qui est similaire au type C, c’est-à-dire la même chose, mais au lieu de plaques lisses, il y a des plaques gaufrées. Qu’est-ce que le gaufrage ? C’est comme si l’acier portait un dessin pour qu’il ne bouge pas lorsqu’on le met dans la structure.

Ensuite, il y a le type D, qui sont les supports en téflon, et ces supports sont utilisés pour déplacer, par exemple, de grandes structures, comme des ponts. Mais ce n’est pas un support définitif, il permet simplement le glissement, c’est pourquoi il comporte une couche de téflon. Ces supports en élastomère ne sont pas les définitifs.

Pour déplacer un pont à haubans, par exemple, il existe un système de construction qui glisse sur des supports de ce type.

Ensuite, il y a les supports antisismiques qui comportent une couche beaucoup plus épaisse d’acier et de caoutchouc, ainsi qu’un axe en plomb, etc.

Le support peut également être fabriqué en différents types de caoutchouc. Par exemple, aux États-Unis et en Amérique en général, ils respectent une norme et utilisent normalement du chloroprène. Et ici en Europe, on utilise davantage le caoutchouc naturel. Donc, différents matériaux sont également utilisés, les aciers sont de différentes qualités, etc.

Vous nous avez déjà dit que ce sont les départements techniques d’ingénierie, d’architecture ou autres qui vous indiquent le type de support élastomère. Mais comment ce type de support élastomère est-il sélectionné ? pour chacune des applications spécifiques

Eh bien, surtout, ce qui affecte le plus le support est la force qu’il doit résister et le mouvement qu’il doit supporter. Oui, l’architecte prendra en compte le poids qu’il doit supporter. C’est très important, car le support doit être très bien défini en termes de poids qu’il supporte et de mouvements qu’il supporte, car un mauvais calcul du support rend le support inutile.

Une des fonctions et des choses les plus importantes qu’il doit remplir est d’être parfaitement dimensionné en fonction des charges qu’il supporte et lors de sa mise en place, il doit être parfaitement aligné et plat là où il est posé, sans aucun espace vide ni possibilité d’y glisser un doigt, ni aucun problème de ce genre qui peuvent survenir avec des constructions mal réalisées sous un pont. Il se trouve que le support ne soutient pas 100% de sa surface, mais seulement 5%, et donc le support s’endommage. Logiquement, le support doit être positionné de manière à ce qu’il soutienne 100% de la surface de contact.

Maintenant que vous mentionnez le fait qu’un support peut parfois échouer, quelles sont les épreuves, les contrôles de qualité réalisés lors de la fabrication des supports élastomères ?

Nous sommes certifiés ISO depuis longtemps, ce qui signifie que nous avons un système de travail qui nous aide à avoir une traçabilité depuis l’arrivée des matériaux par la porte de notre entrepôt jusqu’à la vente du produit final.

Alors, c’est fondamental de contrôler les matériaux, donc il est extrêmement important d’avoir des essais sur les matériaux utilisés dans la fabrication. Comment ils sont fabriqués, quelles parties sont prises en compte dans la production, et ensuite, lorsque le support est terminé, des essais mécaniques sont réalisés, des essais de traction, des essais de force. Nous fabriquons également ce type de supports avec le marquage CE, ce qui nous oblige également à effectuer une série d’essais, en plus d’audits qui sont logiquement réalisés chaque année pour garantir une qualité certifiée des supports élastomères.

Je comprends que vous disposez d’un équipement spécifique dans votre propre centre de travail pour réaliser tous ces essais mécaniques dont vous parlez, et que vous soumettez tous les produits ou pièces fabriqués à ce type d’essais.

Eh bien, en vérité, cela peut être fait de plusieurs manières. Jusqu’à il y a environ 15 ans, nous n’avions pas de laboratoire, nous sous-traitions donc les essais à des laboratoires externes. En Espagne, il y en a plusieurs qui réalisent les essais dont vous avez besoin. Mais bien sûr, logiquement, si vous vous engagez dans la certification du marquage CE pour les différents types de supports, il n’est pas rentable de sous-traiter les essais mécaniques, vous devez être équipé pour les réaliser vous-même.

Donc, si nous avons introduit il y a quelques années une machine d’essai spécifique, oui, nous l’avons dans l’usine, nous effectuons tous les essais nécessaires. Par exemple, pour chaque 400 supports d’un type, vous devez en tester un, peut-être pour un autre type, c’est tous les 300, et ainsi de suite. Et si les résultats sont tous traçables, c’est-à-dire, si, si au niveau du laboratoire nous sommes prêts à effectuer tous les essais, mais parfois les clients, selon le type de client, exigent que des tests externes soient effectués pour confronter les résultats de notre installation, bien sûr.

Si c’est facile à comprendre, c’est comme avoir la fruit à échantillon et à test, tu ne vas pas passer tous les tests, certains seulement, et si ceux-ci sont bons, tu supposes que tous le sont.

Et que cela soit fait à l’extérieur, oui, vous l’avez fait, vous avez fait les tests, mais je veux une preuve externe qui me confirme que ce qui se passe est vrai.

Et vous en parliez précédemment des éventuelles défaillances. Quelle est la durée de vie typique des supports élastomères et quels sont les facteurs qui peuvent l’affecter, pouvant entraîner une dégradation plus rapide ou une durée de vie prolongée ?

Eh bien, nous ne sommes pas vraiment tenus à une durée de vie spécifique du support. Juridiquement, nous ne sommes pas obligés, mais il est vrai que la durée de vie d’un support doit être longue. Nous parlons maintenant d’années pour un support bien fabriqué et bien installé, surtout, il peut durer environ 100 ans. C’est-à-dire, c’est ce que devrait durer un support bien fabriqué, mais il devrait être garanti pour 100 ans… Oui, en effet, vous êtes tenu à une garantie minimale de dix ans. Il n’y a pas de garantie implicite, mais explicitement oui. Et sur le marché, il est déjà nécessaire que vos supports durent un certain temps. Si vous fabriquez un support et que vous devez le changer ou le jeter après dix ans, alors vous avez un problème. Le support doit durer au moins. Je ne sais pas, car nous fabriquons depuis 20 ans, mais il est vrai que nous changeons des supports qui sont en place depuis des années. Pour qu’un support fonctionne correctement, il doit être utilisé de manière optimale pendant 50 à 100 ans. Si il n’y a pas de défaillances,

L’année dernière… il y a trois ou quatre ans, nous sommes allés sur un chantier qui avait déjà été réalisé au Mexique, nous avons pris un train, mais qu’est-il arrivé ? Le fabricant de ces supports les a mal fabriqués. C’était un remplacement de supports qui n’avaient duré qu’un an. Qu’est-il arrivé ? Les supports avaient soutenu le pont et les supports s’étaient cassés parce que les matériaux en acier étaient de mauvaise qualité et les matériaux en caoutchouc également.

Alors, comment réalisaient-ils les tests ? Vous donnaient-ils une photocopie de celui-ci à tout le monde ou changeaient-ils la date ? Et ensuite, cela coûte une fortune. Ils les ont installés sur les ponts, et après un an, ils ont commencé à s’affaisser, ils ont donc dû chercher une alternative. Et nous les avons fabriqués. Des auditeurs sont venus, les Mexicains. Et bien sûr, vous devez fournir une garantie de matériaux de qualité supposée. Et quand vous faites quelque chose de mal, malheureusement, cet homme ne pourra plus rien faire d’autre car il a été ruiné. Bien sûr, risquer sa vie pour un support en caoutchouc n’est pas correct, mais tout le caoutchouc est noir. Vous pouvez y ajouter beaucoup de sable et peu de caoutchouc, donc il ne possède pas les propriétés, mais il falsifie les garanties.

Vous devez utiliser de bons matériaux, donc la qualité est une chose fondamentale dans les matériaux que vous utilisez et nous la respectons scrupuleusement.

Maintenant que vous parlez des matériaux et j’entends dire que vous pouvez ajouter plus de caoutchouc ou plus de sable. Les supports élastomères sont composés de caoutchouc et d’acier, selon le cas, mais comment le caoutchouc est-il fabriqué ? Parce que vous fabriquez le caoutchouc vous-mêmes et vous pouvez le faire de différentes manières. Je suppose que c’est là que toute la fabrication entre en jeu, mais comment cela fonctionne-t-il ? Comment le caoutchouc est-il fabriqué, comment cela se passe-t-il ?

En réalité, dans le monde des supports élastomères, les mélanges sont déjà préparés. Donc, il existe des fabricants espagnols homologués qui peuvent vous fournir le mélange que vous désirez, nous sous-traitons donc cela. Nous achetons le mélange déjà préparé pour l’introduire dans le moule, c’est-à-dire pour l’utiliser. Par exemple, pour les supports, nous avons déjà homologué une formulation avec des essais, qui reste toujours la même. Et en plus de cela, lorsque la même formulation est utilisée sans variation. Bien sûr, nous ne sommes pas le fabricant, nous ne savons pas si le mélange est préparé, ni s’il ajoute plus de sable ou plus de caoutchouc, mais il peut arriver qu’à un moment donné, celui qui achète le néoprène ou le caoutchouc naturel provienne du Kenya, et puisse ensuite devoir l’acheter en Colombie parce qu’il n’y en a pas au Kenya. Dans ce cas, il peut y avoir des propriétés légèrement différentes d’un lot à l’autre. C’est pourquoi le fabricant du mélange doit ajuster les proportions pour que les valeurs ne changent pas, c’est-à-dire pour maintenir les mêmes propriétés. Avec le mélange final, vous vous assurez que celui-ci répond à vos besoins et que s’il vous est envoyé, il doit être correct. Nous achetons les mélanges déjà préparés, mais bien sûr, avec une norme appropriée conforme à la réglementation du marquage CE, sinon, ils ne peuvent pas être achetés.

Et c’est ma dernière question sur les supports élastomères. Racontez-nous une anecdote concernant une installation à laquelle vous avez dû faire face pour une raison quelconque, quelque chose de curieux qui vous a marqué ou que vous vous souvenez pour une raison particulière.

Eh bien, nous avons eu des expériences ici en Espagne. La vérité est que, par exemple, lorsque nous avons commencé avec les supports élastomériques, la manière de fabriquer était très différente de ce qu’elle est maintenant. Il y a 15 ou 20 ans, nous fabriquions déjà tous les supports, par exemple, pour la M50, et vous trouviez des choses qu’il serait impossible de fournir aujourd’hui, comme un support sur lequel on plaçait une plaque et où l’on faisait le test du stylo, ce qui était une curiosité, quelque chose qu’on ne fait plus maintenant, mais qui se faisait à l’époque. La prueba du stylo consistait à faire passer un stylo le long du bord du support, et si cela faisait du bruit, cela signifiait que l’acier était à l’extérieur. Bien sûr, ils vous disaient que non,

Et surtout à l’étranger, c’est là que nous avons eu le plus d’anecdotes. Par exemple, en Algérie, sur certains viaducs, nous avons été appelés parce que les supports étaient défectueux, et comme je vous le disais, lorsque vous y alliez, il s’avérait que vous pouviez passer toute votre main sous le pont. Donc, évidemment, ce n’est pas que le support était défectueux, mais qu’il était mal placé.

Et puis il y a le Pakistan avec des supports, où nous avons été appelés car ils rencontraient des problèmes, et ainsi de suite. Nous sommes allés là-bas et il s’est avéré qu’ils vous placent à côté d’un général et que vous voyez que quelque chose ne va pas. Vous calculez le support, mais comme le général vous a dit de dire qu’il est bon, vous devez dire qu’il est bon, et c’est tout. Que ce soit bien ou mal, c’est considéré comme bien, et puis quand tu reviens ici, ils te laissent sans payer la part qui te revient, et voilà. C’est ce qu’il en est.

D’après ce que tu racontes des autres pays, je ne t’avais pas posé la question à ce sujet. Dans quels pays avez-vous déjà fourni des services ? Dans quels pays avez-vous réalisé des travaux, que ce soit des bâtiments ou des ponts ?

Eh bien, nous vendons directement à des pays, principalement ceux qui sont relativement proches. Par exemple, l’Asie du Sud-Est, toute cette région non, car elle est bien approvisionnée par le Japon, les États-Unis et ainsi de suite, mais La Russie et tous les pays, par exemple, la Turquie, tous les pays voisins, le Nord de l’Afrique, l’Amérique du Sud, aussi en raison de la langue, nous vendons beaucoup en Europe et nous vendons beaucoup directement ou indirectement. En d’autres termes, eh bien, à peu près, à l’exception de la Chine, du Japon, de l’Australie, de toutes ces régions qui sont un peu loin de nous, des États-Unis, du Canada, il y a beaucoup de travail, mais nous ne vendons pas. Mais bon, c’est à peu près le reste du monde.